Les séismes sont rares en Suisse mais ils occasionnent d’importants dommages. Le dernier a eu lieu en 1946 dans le Valais. Néanmoins, si la terre venait à trembler, les dommages seraient considérables au vu de la densité de construction. D’après les experts, les tremblements de terre sont la catastrophe naturelle présentant le plus grand risque de dommages dans notre pays.
En effet, un séisme de moyenne amplitude peut survenir à tout moment. On peut s’attendre à une plus grosse secousse d’une magnitude de 6 ou plus tous les 50 à 150 ans. Le plus gros séisme qu’ait connu la Suisse est celui qui a secoué Bâle en 1356, avec une magnitude de 6,6. Si une telle catastrophe venait à se reproduire, elle engendrerait plus de 100 milliards de francs suisses de dommages selon les experts.
Pourtant, la population suisse est peu protégée contre les tremblements de terre par rapport aux autres catastrophes naturelles. En règle générale, les assurances bâtiment ne couvrent qu’une faible partie de ces dommages. Le Pool suisse des assurances cantonales des bâtiments pour la couverture contre les tremblements de terre, auquel la majorité des cantons appartiennent, ne dispose que deux milliards de francs pour le cas où ce type de catastrophe surviendrait. Or la valeur de tous les bâtiments assurés dans ces cantons s’élève à 2’000 milliards de francs.
C’est pourquoi Zurich propose aux particuliers et aux entreprises une assurance tremblement de terre privée. Cela s’applique également au canton de Zurich, où les propriétaires fonciers sont automatiquement assurés contre les tremblements de terre, mais là encore, l’indemnisation les dommages éventuellement causés aux bâtiments se limite à 1 milliard de francs. Zurich couvre la partie qui excède ce montant maximal. Dans les cantons qui n’appliquent aucune obligation de couverture, Zurich prend en charge les dommages causés par tremblement de terre.
Si les propriétaires fonciers souscrivent une assurance tremblement de terre facultative chez Zurich, celle-ci prend en charge les coûts restants, hormis une franchise à hauteur de 10 pour cent du montant des sinistres (minimum 20’000 francs). Elle verse également une indemnisation en cas de dommage partiel.