Les médecins et d’autres personnes exerçants une profession médicale assument une grande responsabilité et ont une conscience éthique tout aussi haute. C’est également une évidence d’après le célèbre serment d’Hippocrate: «J’utiliserai le régime pour l’utilité des malades, suivant mon pouvoir et mon jugement; mais si c’est pour leur perte ou pour une injustice à leur égard, je jure d’y faire obstacle.» Cela fait plus de 2’000 ans que les médecins du monde entier suivent cet idéal. Toutefois, aucune personne exerçant une profession médicale ne peut s’acquitter d’avoir mal évalué une situation ou d’avoir commis une erreur médicale.
Dans le secteur médical, les petites erreurs peuvent aussi avoir de lourdes conséquences. Parfois, des patients sont lourdement affectés ou perdent la vie. Voici quelques exemples d’erreurs médicales: Une patiente est victime d’une embolie pulmonaire lors d’une opération. Comme le chirurgien ne l’a pas informée sur ce risque, elle l’assigne en justice. Il est également fort probable que le patient qui perd la vue à la suite d'une erreur de diagnostic de l’ophtalmologue intente une action en justice contre ce dernier. Les praticiens de santé, les sages-femmes et les vétérinaires peuvent aussi être concernés – les vétérinaires par exemple, si un cheval de course d’une grande valeur décède d’une colique détectée trop tard. L’éleveur intente une action en dommages-intérêts.
À côté de la souffrance humaine qu’elles provoquent, les erreurs médicales causent aussi un dommage financier: par exemple, un patient doit se faire réopérer après une opération ratée du ligament croisé. Ou encore, un médecin oublie de déclarer un accident et en subit les frais si l’assureur LAA refuse de verser une indemnité journalière. Parfois, les conséquences financières d’une erreur peuvent donner lieu à de longues négociations. C’est le cas, par exemple, d’un enfant qui, suite à un manque d’oxygène pendant l’accouchement difficile, présente plus tard un trouble du développement. S’il est possible d'engager la responsabilité du gynécologue compétent, celui-ci pourrait répondre non seulement de tous les traitements ultérieurs mais aussi de la future perte de gain de l’enfant pendant toute sa vie active.
Une assurance responsabilité civile professionnelle est obligatoire pour les médecins et les sages-femmes, mais elle est aussi fortement recommandée pour toutes les autres professions médicales et de la santé. En effet, non seulement cette assurance paie les coûts consécutifs à des erreurs médicales, mais elle aide également les assurés à se défendre contre des prétentions injustifiées. En cas de maladies graves, justement, il n’y a souvent aucune garantie de réussite. Si le résultat souhaité n’est pas obtenu, les discussions risquent d’être houleuses. De façon générale, les patients s’informent davantage sur Internet, sur «Dr. Google», ils remettent en question les traitements et hésitent moins à intenter une action en justice. Une couverture efficace est donc plus importante que jamais pour tous les professionnels de la santé.
Avec Business Medic, Zurich offre une solution de responsabilité civile professionnelle spéciale pour toutes les professions médicales et de la santé. Elle paie pour les dommages financiers causés par des erreurs médicales, apporte son assistance en cas de litiges et défend contre des prétentions injustifiées. En particulier, chez Zurich, les médecins bénéficient d’une vaste assurance subséquente – elle couvre aussi les dommages qui surviennent après la fermeture du cabinet ou qui ont été causés par d’anciens collaborateurs. Il est également possible d’assurer sans difficulté l’extension d’un cabinet ou une modification du domaine d’activité déclaré. En cas de sinistre, l’équipe d’experts de Zurich fournit aide et conseils. Celle-ci se compose de spécialistes de l’assurances et de juristes, qui possèdent une vaste expérience dans le domaine de la responsabilité civile hospitalière et médicale.
