«Identifier les risques pour les éviter»

De toute évidence, le plus grand danger provient de la circulation routière. En effet, il existe toujours un risque de se faire couper la route par un auto­mobiliste ou un motard. Les obstacles comme le gravier ou les nids-­de-­poule peuvent également représenter un danger car les pneus de vélo de courses sont très étroits. Ils entraînent donc plus rapidement une perte d’équilibre que les pneus plus larges des VTT. Les utilisateurs de vélos de course risquent également de déraper sur une chaussée humide.

Si possible, ne pas être sur les routes aux heures de pointe et éviter les routes très fréquentées. En effet, ces deux aspects augmentent considér­ablement le risque de collision avec des véhicules à moteur. De plus, il ne faut jamais sous-­estimer la vitesse que l’on peut atteindre en descente avec un vélo de course. Ici, la distance de freinage n’augmente pas propor­tionnellement mais au carré, ce qui signifie que pour une vitesse deux fois plus élevée, je dois compter une distance de freinage multipliée par quatre.

Un bon équipement contribue considér­ablement à la sécurité. Avec un casque, des gants et des lunettes, il est possible de réduire les conséquences d’une chute. Il est également important que le vélo soit en bon état. En effet, qui voudrait vivre l’expérience d’un câble de frein lâchant en pleine descente? Enfin, dernier argument mais non des moindres: il n’est jamais inutile de suivre une formation sur la sécurité.

Une formation me donne plus d’assurance et me donne confiance en moi et en mon vélo. Si je suis apte à évaluer mes capacités de manière réaliste, je saurai mieux réagir face aux dangers et serai capable, le cas échéant, de les éviter.

La réussite repose sur une bonne préparation. Je devrais toujours prévoir quand et avec qui j’emprunte quel parcours. Si mon vélo et mon équipement sont en bon état, si j’ai mon téléphone, mes pièces de rechanges, mes boissons et mes en-cas sur moi, alors plus rien ne peut entraver mon plaisir.