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Juan Beer CEO Zurich Suisse
secteur bancaire. Dans notre canton à Zurich, la création de valeur générée par les banques et par les assurances est comparable. Dans les cantons de Berne, du Valais, de Bâle-Ville et de Lucerne, les compagnies d’assurances devancent même les banques. Au total, la création de valeur brute de notre secteur s’élève à environ 26 milliards de francs et compte ainsi parmi les princi- paux piliers de l’économie suisse.
Et toutes les entreprises en Suisse en profitent?
Oui, on peut même dire que tous les habitants du pays en profitent. En raison des nombreuses interdépendances, les assurances constituent un moteur pour de nombreux autres secteurs. Ainsi, notre demande en différents biens et services débouche sur des commandes pour les autres entreprises, tout au long de la chaîne de création de valeur. De plus, le commerce et l’industrie en parti- culier profitent également de la consom-
mation des actifs dans l’ensemble du secteur financier. En tenant compte de ces effets, on observe une création
de valeur brute de 26 milliards de francs supplémentaires.
Et quels sont les chiffres en termes de postes de travail?
Avec les banques, les compagnies d’assurances créent environ 230’000 postes à temps plein. Il s’agit d’em- plois prisés et sûrs, ayant un impact très large. Grâce aux effets multipli- cateurs, 100 emplois dans le secteur
de la finance donnent lieu à 83 postes supplémentaires dans d’autres sec- teurs en Suisse. Ainsi, au total, plus de 422’000 emplois de l’économie suisse sont tributaires des activités dans le secteur financier. Ici, je souhaite encore évoquer une chose qui me tient parti- culièrement à cœur. L’an dernier, aux côtés du SVA Zurich, nous avons initié un projet de réinsertion visant à soutenir ceux qui rencontrent des difficultés sur
le marché de l’emploi. Dès cette phase de test, nous avons recruté près de 20 personnes pour un poste fixe chez nous. Nous allons maintenant étendre ce projet, afin de pouvoir proposer un poste sûr chez Zurich Suisse à autant de personnes en réinsertion que pos- sible. En outre, les compagnies d’assu- rances créent également des postes d’apprentissage. En 2022, nous avons formé plus de 2’000 jeunes apprenties et apprentis.
Si les assurances sont si importantes pour le pays et la population, alors occasionnent­elles les mêmes risques pour la Suisse que les Banques?
Non, le modèle d’affaires des assu- reurs est complètement différent de celui des banques. Nous proposons de nombreux avantages, mais sans exposer l’économie et la société suisses aux mêmes risques que les banques. Notre secteur est particulièrement robuste. Avec sa solide notation financière, Zurich
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