Matthias Bomatter ajoute les propos suivants: «La peur est une chose essentielle, puisqu’elle nous protège des menaces. En réalité, l’avenir du numérique offre davantage d’opportunités qu’il ne présente de menaces, j’en suis convaincu.» En tant qu’exemple, il cite le premier long métrage animé de l’histoire du cinéma, «Blanche Neige» des studios Disney. À l’époque, 750 personnes ont collaboré sur le film pour le réaliser à la main. En revanche, pour le film récent «Ironman 2» produit avant tout à l’aide du numérique, il a fallu la contribution de 4’000 personnes. «Avec les possibilités technologiques, les exigences du public augmentent elles aussi. Les hommes ne sont donc pas encore devenus superflus, bien au contraire.»