Dans l'économie suisse, aucun risque global n'a autant gagné en importance que la cybercriminalité. C'est ce que révèle un sondage représentatif de Zurich Assurances parmi les petites et moyennes entreprises. 12% des PME estiment que le piratage constitue pour elles un risque crucial, soit plus de quatre fois le chiffre de 2013. D'autre part, la proportion de PME qui s'estiment trop petites ou insignifiantes pour être la cible d'attaques électroniques a nettement baissé: 13% seulement présument qu'elles ne sont pas concernées.
Malgré cela, l'immense majorité des PME suisses sont très mal protégées. 2,5% seulement des entrepreneurs et dirigeants déclarent que leur entreprise dispose d'une protection fonctionnelle et à jour. Si l'on transpose ce chiffre aux quelque 562'000 PME en Suisse*, cela signifie que 448'000 d'entre elles ne sont pas convenablement protégées. Les plus exposées sont les entreprises qui voient dans la cybercriminalité un risque crucial sans pour autant adopter de mesures conséquentes; elles sont au moins 53'000.
«Cet écart frappant entre la conscience du danger et la prise de mesures concrètes montre que la plupart des PME sont débordées et se sentent impuissantes face à la cybercriminalité», explique Christian La Fontaine, spécialiste des risques informatiques chez Zurich. Cela s'explique essentiellement par deux facteurs: «Premièrement, beaucoup de comités de direction ne disposent pas d'un expert informatique, et cela conduit à sous-estimer les risques», d'après Christian La Fontaine. «Deuxièmement, les mesures efficaces ne sont en général pas bon marché; les PME hésitent donc longtemps avant d'investir dans la sécurité informatique.»
Même les restaurants et les salons de coiffure ne sont pas épargnés
Christian La Fontaine est convaincu que la proportion des PME très exposées augmentera encore dans les prochaines années. «Plus les modèles d'affaires se numérisent, plus le risque de piratage s'accroît.» Les restaurants ou même les salons de coiffure qui prennent des réservations via le biais d'internet ou d'applications, s'exposent à de coûteuses attaques. «Lorsque les clients ne peuvent plus faire de réservations en ligne, comme ils y sont habitués, il ne reste plus aux commerces que la clientèle de passage.» Si à l'époque, c'étaient surtout les grosses PME qui étaient exposées à la cybercriminalité, celle-ci vise de plus en plus les toutes petites entreprises.
En matière de cyber-risques, les PME craignent par-dessus tout le vol de données. Christian La Fontaine le confirme: «Les dommages sont particulièrement graves en
cas de vol des données de carte de crédit des clients; l'entreprise subit alors un préjudice de réputation considérable, qui entraîne une baisse des recettes.» En deuxième place, il y a la crainte d'une interruption forcée de l'activité: «Cela peut arriver lorsque les pirates surchargent un site web par une multitude de demandes, empêchant les clients d'accéder aux services.» Les virus aussi peuvent causer des pannes: «Si un collaborateur ouvre un e-mail contenant un virus, tout un système informatique peut être incapacité pendant des jours.»
Les documents suivants vous fourniront plus de précisions sur l'enquête de Zurich auprès des PME suisses.
Zurich Insurance Group, assureur IARD d’envergure internationale bien positionné sur le marché, dispose d’un réseau de filiales et de bureaux répartis en Europe, en Amérique du Nord, en Amérique latine, dans la région Asie-Pacifique, au Moyen-Orient et dans d’autres marchés. Le groupe propose une gamme étendue de produits et services d’assurance générale et d’assurance vie pour particuliers, PME, grandes entreprises et multinationales. Zurich emploie près de 55.000 salariés. Sa clientèle est répartie dans plus de 170 pays. Fondé en 1872, le groupe, connu autrefois sous le nom de Zurich Financial Services Group, a son siège social à Zurich, en Suisse. La société holding Zurich Insurance Group SA (ZURN) est cotée à la SIX Swiss Exchange et dispose d’un programme American Depositary Receipt de niveau 1 (ZURVY), disponible au marché over-the-counter sur l’OTCQX. Vous trouverez des informations complémentaires sur www.zurich.com.