Les Romands les plus heureux vivent dans le canton de Vaud. Ce sont eux qui font le plus de recherches à l’aide de critères se rapportant au bien-être et à la joie de vivre. Voici ce qu’indique le nouvel indice du bonheur de Zurich 2013 (voir plus bas la méthodologie). Les Vaudoises et les Vaudois s’informent souvent sur les possibilités de formation et de perfectionnement ainsi que sur les activités de bien-être et de loisirs en extérieur. De plus, ils entretiennent une vie sociale active. Ils aiment se retrouver ensemble pour manger et boire un verre, passer une soirée au cinéma, assister à des pièces de théâtre ou pratiquer toute autre activité de loisir conviviale similaire.
De manière générale, il s’avère que les habitantes et les habitants des cantons financièrement solides sont plus heureux. Les «freins au bonheur» importants sont en effet une charge fiscale élevée et surtout un fort taux de chômage. Les personnes vivant dans les cantons de Vaud, de Neuchâtel et de Genève, qui affichent actuellement un taux de chômage de 5% ou plus, se font plus de soucis pour leurs emplois que les habitants des Grisons et de Lucerne. Là, les taux de chômage restent relativement constants à environ 2%. Par contre, le montant des primes des caisses maladie n’a que peu d’impact sur le fait de se sentir heureux ou pas.
Bien que le bonheur soit difficile à formuler et à mesurer, il semble se composer d’un mélange équilibré de facteurs matériels et idéaux. L’attachement aux autres est source de bonheur. Il en est de même avec un porte-monnaie bien rempli et des possibilités de développement personnelles sur le plan privé et professionnel. Ce résultat coïncide avec d’autres enquêtes nationales et internationales.
Tendanciellement, les personnes qui vivent en Suisse romande ont l’air un peu moins heureuses que celles qui habitent en Suisse alémanique, ce qui s’explique en partie par les environnements de marché du travail différents. Ce sont les Genevois qui se font le plus de soucis sur la conjoncture et la criminalité. Les personnes vivant dans les cantons touristiques s’intéressent bien plus que la moyenne aux activités de plein air. Le champion suisse dans ce domaine est le Valais.
L’indice du bonheur se compose des éléments liés au bonheur et au malheur suivants:
- Consommation / voyages / investissements
- Marques (de luxe)
- Sorties entre amis / aspects sociaux
- Bien-être / activités en extérieur
- Formation / perfectionnement
- Conjoncture / finances / sinistres
- Soucis au sujet du marché du travail
- Aides sociales / divorces / pauvreté
- Maladies
- Criminalité / conflits / violence
- Inondations / changement climatique / tremblements de terre
Thèmes liés aux assurances reflétés par les critères de recherche
Tandis qu’en Europe, les inondations du mois de juin dernier ont conduit à un nombre de déclarations de sinistres encore jamais atteint, la Suisse a été épargnée par cette catastrophe naturelle. Ceci se reflète également dans les critères de recherche sur Internet qui n’indiquent aucune augmentation significative de sinistres en Suisse durant l’année en cours. De manière générale, les opérations d’assurance se caractérisent par une certaine stabilité. Ceci se remarque entre autres dans l’intérêt porté à la prévoyance vieillesse et aux caisses de pension. Ce sont des sujets qui sont restés d’actualité ces deux dernières années.
C’est le canton du Tessin qui fait preuve du plus grand intérêt pour les questions d’assurance. Ceci pourrait être dû à l’importance relativement élevée de la mobilité automobile et au grand nombre de propriétaires de logements qui entraîne un besoin de couverture correspondant. Après le Tessin suivent les cantons de Vaud, de Genève, de Schwytz, de Fribourg et de Bâle-Campagne. En ce qui concerne les déclarations de sinistres, dans la mesure où il est possible de les mesurer via Google, le Tessin arrive également en tête, suivi par les cantons de Zoug, de Bâle-Ville, de Bâle-Campagne, de Zurich et des Grisons.
A propos de l’indice du bonheur de Zurich 2013
Le nouvel indice du bonheur de Zurich calcule en «temps réel» le niveau de bonheur des habitants de Suisse. Cela s’effectue indirectement en mesurant les facteurs de bonheur et de malheur, en particulier les conditions matérielles, les réseaux sociaux et le poids des soucis. Les résultats de ce nouvel indice du bonheur de Zurich ont été calculés à partir de plus de deux milliards de recherches dans Google en Suisse sur une période de deux ans. Près de 3’000 critères de recherche différents en allemand, en français, en italien, en espagnol et en anglais ont été pris en compte.